Le CSA-SD de rentrée s’est tenu le jeudi 25 septembre

Priorités de la rentrée 2025

Le DASEN a rappelé les point forts de la politique éducative annoncés en cette rentrée 2025
– Les programmes EVAR
– Le plan « fille et maths »
– Le harcèlement

La FSU-SNUipp78 est intervenue dès le début de l’année auprès du DASEN suite à l’alerte de nombreuses écoles concernant ces priorités et les injonctions données par certain·es IEN (retrouve notre courrier en cliquantici. )

Le DASEN a rappelé que l’IEN ne peut imposer le sujet « fille et maths » à l’ordre du jour des conseils des maitres ou des conseils de cycle. Celui-ci reste de la responsabilité des conseils.

Le DASEN a rappelé son devoir de mettre en œuvre les décisions politiques mais il dit aussi que pour lui « l’enseignant reste maitre dans sa classe et que le travail d’équipe est important. »

Pour la FSU-SNUipp 78, la succession de ministres (7 depuis ces 4 dernières années !) qui apportent chacun leur tour leurs politiques éducatives prioritaires, rend les missions de l’école illisibles pour les collègues et renforce la perte sens de leur métier.

Il est grand temps qu’une stabilité et une cohérence collective s’installe enfin rue Grenelle !

A ce propos, nous partageons ici l’interview de XAVIER PONS, professeur des universités en sciences de l’éducation et de la formation.

Sur le remplacement

Le DASEN avance qu’un effort budgétaire a été fait pour cette année 2025/2026.

13 postes supplémentaires ont été créés (le DASEN en avait prévu 15 mais ce chiffre a été revu à la baisse suite à l’annonce du gouvernement qui imposait aux différents ministères de rendre du budget).

La brigade de remplacement s’élève donc à 684 postes.

Les services ont aussi travaillé sur un redéploiement des TR vers le nord des Yvelines où le besoin est supérieur.

Le DASEN annonce qu’en cette rentrée, il y a moins de tension de remplacement car il y a moins de classe sans enseignant. Une augmentation d’embauche de contractuels a permis de combler en partie les manques d’enseignants titulaires. (Environ 30 contractuels sont encore à recruter)

Cependant, 200 postes restent non pourvus dans la brigade de remplacement ce qui augure des situations difficiles dans de nombreuses écoles très prochainement.

La FSU-snuipp rappelle que l’augmentation des contractuels n’est pas une solution favorable ni pour les personnels ni pour la qualité du service public d’éducation. Les conditions d’emploi et de rémunération sont souvent très défavorables et créent de la précarité pour les personnels.

La FSU revendique un plan d’urgence qui garantisse un budget capable d’endiguer la crise du recrutement en permettant l’augmentation des rémunérations et l’amélioration des conditions de travail.

L’ouverture d’un concours spécifique doit permettre la titularisation de toutes et tous les contractuel-les qui le souhaitent. Elles et ils doivent également bénéficier d’une formation préalable à la prise de fonctions et un accompagnement tout au long du contrat.

Sur l’école Inclusive

Un effort budgétaire a aussi été fait sur l’école Inclusive avec un solde positif de 9 postes créés, notamment en ULIS, UEMA et enseignant référent.

Une centaine d’AESH ont été embauchés avec une dotation supplémentaire de 10 postes pour accompagner les élèves notifiés pendant la pause méridienne.

Si La FSU-SNUipp porte l’importance de l’inclusion pour tous les élèves, elle dénonce les conditions dans lesquelles elle se fait au sein des écoles.

Malgré ces "efforts budgétaires" vantés par le DASEN, les moyens restent très insuffisants.

La majorité des classes ont des effectifs trop importants pour permettre des conditions d’inclusion satisfaisante pour les élèves comme pour les enseignant.e.s qui sont en grande difficulté face à certaines situations.

A cela s’ajoute un nombre insuffisant d’AESH qui ne permet pas de couvrir l’ensemble des heures notifiées des élèves.

Enfin, il y a urgence à ouvrir les places nécessaires en éducation et dans les établissements spécialisés pour respecter droits des élèves et leurs notifications MDPH.

Il est temps que le ministère prenne à bras le corp le sujet de l’inclusion qui pour 60% des collègues interrogés, est directement lié à la dégradation de leurs conditions de travail.

Ouvertures et fermetures

On compte 919 écoles dans les Yvelines.

161 écoles de 3 classes ou moins.
297 écoles de 4 classes ou moins.

49 classes ont été fermées lors des opérations de carte scolaires.

Voici les derniers réajustements :

Concernant les classes à effectifs réduits, voici les données transmises par le DASEN :

A propos des dédoublements, je lis l’article de la FSU-SNUipp 78

.

Pour la FSU-SNUipp 78, les mesures de carte scolaire ne peuvent pas se prendre du seul point de vue arithmétique, par le seul prisme des effectifs.

Il est indispensable de prendre en compte la réalité des écoles et des structures pédagogiques.

Ainsi, le fonctionnement de la carte scolaire doit évoluer en passant d’une logique de répartition des moyens à celle de satisfaction des besoins réels.

Cela implique une approche pluriannuelle pour engager le travail avec les représentants des personnels, les parents d’élèves et les élu·es, sur la base d’une analyse de terrain

La crise actuelle du recrutement ne saurait continuer plus longtemps à justifier la dégradation de nos conditions de travail !

Réponses aux questions diverses

– Un nouveau /nouvelle IA-DASEN sera nommé·e autour du 13 octobre
– 90% des élèves avec une notification MDPH ont totalement ou en partie un.e AESH
– 8 ULIS parmi lesquelles certaines comptent 13 élèves au lieu des 12 règlementaires.
– 464 contractuels à la rentrée dont 7 démissions
– 249 nouveaux fonctionnaires stagiaires (NFS) dont 1 démission
– Le DASEN a donné la consigne auprès des IEN de préférer les pondérations en REP et REP+ pendant les périodes moins en tension de remplacement (1ère période entre autres)
– 200 postes de TR (titulaire remplaçant) non pourvus/ 5 postes de TR affectés sur une classe à l’année

Compte-rendu du CSA-D du 25 septembre 2025

Compte-rendu du CSA-D du 25 septembre 2025